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Même si la jeune femme est encore au centre de l’actualité,
il est tout de même loin le temps de l'hystérie médiatique dont elle faisait l’objet
fin 2014.
A l’époque, toute la presse s’offusquait de l’importance accordée au
traitement de ce que l’on appelait « l’affaire
Nabilla », y compris la presse dite « sérieuse », mais se délectait dans le même temps, à
relater les derniers rebondissements à coups de « exclusif », « dernière
minute » et autres « révélations ».
La palme revenant au journal Le Figaro qui,
sous la plume de certains de ses journalistes encartés, proposait des dossiers « Nabilla » avec des analyses
comme celle de Wladimir Garcin qui avait été jusqu’à questionné Arnaud Mercier, professeur de communication politique à l'Université de Lorraine,
à Metz, et responsable de l'observatoire du Webjournalisme.
Faire du « clique » à tout prix, même
quand on n’a rien à dire ?
Aujourd’hui, les grands titres continuent de suivre l’actualité
de l’icône de la télé-réalité et ex. chroniqueuse de l’émission à succès Touche Pas à Mon Poste mais dans les
pages médias.
La presse people elle, surfe de plus belle sur le phénomène et
scrute le moindre tweet posté, l’interprétant tantôt comme un message crypté,
tantôt comme une déclaration cachée, n’imaginant même pas un instant, que la
belle puisse s’amuser à se jouer d’eux.
Après tout, la jeunesse a très
rapidement compris les mécanismes du système médiatique, les candidats de
télé-réalité d’aujourd’hui n’ont strictement rien à voir avec ceux de Loft Story et dans son ensemble, le
paysage audiovisuel actuel, utilise les mêmes ficelles depuis bien trop
longtemps, usées, dépassées.
Le succès d’internet en est la preuve, pas
étonnant que de plus en plus d’internautes, se détournent des grands titres.
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Après
tout, comme l’avait affirmé Warhol « À l'avenir, chacun aura droit à 15
minutes de célébrité mondiale », sauf que l’artiste n’aurait peut-être
pas imaginé que ce qu’il déclarait au sujet de la célébrité fugace, l’expression
de sa singularité, avoir son moment de célébrité, proviendrait des journalistes
eux-mêmes, ceux-là qui ont utilisé jusqu’à l’os, l’immense popularité de Nabilla, pour tenter d’asseoir leur
propre popularité aux yeux du grand public.
Au cœur de ce que la presse qualifie « d'une nouvelle affaire judiciaire », Nabilla Benattia semble être épuisée
par ce tout ce qu'il se dit sur elle, toujours au centre de nombreuses rumeurs,
la jeune femme démontre une nouvelle fois, qu’elle préfère s’en amuser,
utilisant cette fois-ci l’application à succès Dubsmash pour passer son message : « J'pète les plombs » dixit Disiz la Peste.
Pour rappel, son procès devrait se tenir mi, voire fin 2015…
D’ici là, gageons qu’elle devrait faire couler encore beaucoup d’encre, on
tient les paris ?!
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